Week end, week end ...

Publié le par la découverte ou l'ignorance?

Et bien voilà, ce long week end copain tant redouté est passé. 3 jours dans un chalet en huis clos. 3 jours avec petites remarques (peu finalement), sentiment mitigé. Moins pire que ce que je pensais.

LEs remarques anodines mais douloureuses à force de s'enchaîner : finalement, elles ont été peu nombreuses. Finalement le répit entre 2 remarques m'a permis de ne pas monter en pression. pas trop.

 

Ce qui est clair c'est que j'ai depuis longtemps identifié ce que signifiait pour moi ces remarques. Elles sont de deux ordres :

1- celles qui signifient "rentre dans le moule !"

2- celles qui signifient "je ne t'aime pas"

 

Dans la catégorie 1  : tout ce qui est dit haut et fort "je fais ci, je fais ça"... ou encore "untel fait ci, il a besoin d'aide"  incluant un besoin d'affirmation de l'ego, incluant une demande implicite de "tu dois faire comme moi", ou "je suis le chef, j'ai vu qu'il faut aider untel, donc tu dois aider".

 

Dans la catégorie 2 : tout ce qui nie une personne. Quand unecopine A appelle une copine B par mon prénom, et qu'elle ne semble pas réagir quand une tierce personne (copine C) lui signale son erreur.

 

Si j'y réfléchis, toutes ces remarques font échos chez moi. Elle réveille une culpabilité larvée, toujours présente. Coupable d'exister.

 

Les remarques 1 me mettent en colère.

Les remarques 2 me rendent triste voire me font paniquer.

 

Dans tous les cas, c'est un problème d'ego, d'orgueil.

 

La barrière entre l'autre et moi est mal définie. Ce que l'autre pense je l'intègre comme étant vrai, comme étant moi. Il n'y a plus de place pour ma pensée. D'où colère ou tristesse/abattement. D'où une tendance à taire ce que je pense, à le taire même en moi, à ne plus vraiment penser. A inhiber toute pensée au delà des premières idées, pour me ranger derrière celles des autres. Juste pour qu'on m'aime. Juste pour m'autoriser à exister. Mais finalement, ce fonctionnement ne permet pas d'exister, bien évidemment, puisque c'est par procuration. Où suis je si je me range derrière les pensées des autres sans avoir moi même analyser mes pensées.

 

Mon énergie est dispersée dans la complainte du plaire, et je cherche désespérément à canaliser mon énergie en moi, à nourrir mes pensées pour être simplement moi. Comme tout être humain.

Accepter la vanité de l'être humain, et comme tout être humain, me respecter en tant qu'individu bouffi de vanité et d'orgueil. Et aimer ça.

 

 

 

 

 

Publié dans Chemin de vie

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